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«Le cheval à toute allure», conférences-visites à l’Académie d’Agriculture de France, le 16 septembre 2023

A l’occasion des Journées du Patrimoine, l’Académie a ouvert ses portes le samedi 16 septembre pour quatre conférences-visites d’une heure (10h, 11h, 14h, 15h) « Le cheval à toute allure, patrimoine vivant et sportif ». Vous savez que le siège de notre association AMOMA Section de PARIS est situé 18, rue de Bellechasse, 75007 PARIS, dans les beaux locaux de l’ACADEMIE d’AGRICULTURE de FRANCE. Fondée en 1761, la Société d’Agriculture de la Généralité de Paris deviendra par la suite l’actuelle Académie d’Agriculture de France. Notre ami Pierre DEL PORTO, académicien, vice-président de l’AMOMA de PARIS, a coordonné l’organisation de cette journée. Lieu : Académie d’Agriculture de France – 18, rue de Bellechasse – 75007 PARIS / Métro : Solférino Pour plus d’information : www.academie-agriculture.fr Le descriptif est sur le programme national des JEP : https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/programme#/pinpoints/51321827 Contact : Contact Amoma Section de Paris

Journée ROSA BONHEUR

Mercredi 11 janvier 2023, journée ROSA BONHEUR, organisée par Pierre Del Porto, Section de Paris de l’AMOMA et Académie d’Agriculture de France. Cette journée, qui a réunit un grand nombre de participants, s’est composée en deux parties : Le matin, dans la salle des séances de l’Académie d’Agriculture, une passionnante conférence donnée par le Professeur Bernard Denis sur le thème « L’intérêt scientifique de l’œuvre de Rosa Bonheur ». L’après-midi, la visite de l’exposition « Rosa Bonheur (1822-1899) » du Musée d’Orsay, sous la conduite d’une guide-conférencière de grande qualité. « ROSA BONHEUR » Issue d’une famille d’artistes, Rosa Bonheur a réalisé une œuvre abondante, fruit de sa cohabitation quotidienne avec les animaux, dans ses ateliers successifs et sur le terrain. Le regard qu’elle porte sur la nature qui l’entoure témoigne d’une vision exceptionnelle de la flore comme de la faune. Elle place les animaux au cœur de sa création artistique au sein de spectaculaires compositions ou les isole dans de véritables portraits. Rosa Bonheur a su créer une œuvre expressive, dénuée de sentimentalisme et d’un extraordinaire réalisme, nourrie des découvertes scientifiques et de l’attention nouvelle portée aux espèces animales. Célébrée de son vivant des deux côtés de l’Atlantique, cette personnalité fascinante s’est imposée aussi bien en tant que femme libre que comme artiste officiellement reconnue dans un siècle très corseté. Première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur, Rosa Bonheur a su s’associer aux marchands et collectionneurs les plus éminents pour dominer le marché de l’art et conquérir son indépendance financière et morale. Rapidement, Rosa Bonheur fut perçue comme un modèle à suivre dans la quête d’indépendance des femmes et des artistes. L’exposition, à travers une sélection d’environ 200 œuvres (peintures, arts graphiques, sculptures, photographies), joue sur les ruptures d’échelles, l’artiste ayant peint de très petits formats ou au contraire des œuvres monumentales, le plus souvent panoramiques et dynamiques. Dépassant de loin les clichés qu’elle a contribué à construire, Rosa Bonheur s’avère avant tout une grande créatrice, qui mérite d’être redécouverte comme telle. 200 ans après sa naissance, l’art et la personnalité de Rosa Bonheur font résonner de nombreuses questions sociétales plus que jamais d’actualité : la place des femmes dans l’art et la société, la cause animale et sa place dans la ruralité et l’écologie. Au-delà de l’icône artistique et féministe, Rosa Bonheur a peint avec une belle précision les animaux. Au regard de l’histoire et de l’évolution des races d’animaux domestiques, Bernard Denis compare, lors de sa conférence, des toiles de l’artiste avec des photographies actuelles des principales espèces d’animaux domestiques, et évoque des éléments d’histoire peu connus du grand public. Pour en savoir plus ! https://www.musee-orsay.fr/fr

Le prestigieux Hôtel de la Marine, visite du 13 décembre 2022

La Section de Paris de l’AMOMA, en partenariat avec les associations de marins AMMAC et ACORAM, a organisé le 13 décembre une visite guidée du célèbre Hôtel de la Marine, Place de la Concorde à Paris. L’Hôtel de la Marine, ancien Garde-meuble royal, occupé de 1789 à 2015 par l’état-major de la Marine, accueille les visiteurs depuis cette année après quatre années de travaux. Il a bénéficié d’une magnifique restauration. Ce palais néoclassique construit et aménagé entre 1758 et 1774 par Ange-Jacques GABRIEL, premier architecte de Louis XV, a d’abord abrité le prestigieux Garde-meuble de la Couronne, institution chargée de l’entrepôt et de l’entretien du mobilier des résidences royales. Le ministère de la Marine, y a pris ses quartiers après la Révolution, et en a modifié certaines pièces en salons d’apparat au XIXe siècle. Ainsi, les appartements XVIIIe de l’Intendant du Garde-meuble ont été repeints, sans rien détruire. Cela a permis de retrouver les couleurs d’origine, heureusement protégées par un vernis, en retirant les couches de peinture accumulées dessus au fil des ans. Le cabinet de travail de Thierry de Ville d’Avray, Intendant du Garde-meuble de la Couronne. C’est la démarche originale qui a été retenue : remettre au jour petit à petit les décors cachés du siècle des Lumières. Puis rénover l’ensemble « comme un tableau ». Remettre enfin du mobilier décrit dans des inventaires des années 1780. On replonge ainsi dans l’époque, un peu comme si la famille de l’Intendant venait de quitter les lieux. La restauration entreprise s’est donc concentrée sur les appartements. Les salons d’apparat du XIXe aux décors mettant en valeur l’histoire maritime française ayant, eux, déjà bénéficié de travaux en 2005-2006. Cet ensemble situé au premier étage du monument ainsi que la loggia avec vue sur la place de la Concorde sont ouverts aux visiteurs. Notre visite du 13 décembre nous a fait découvrir les appartements de l’Intendant (XVIIIème) et les salons d’apparat (XIXème) Une pièce de l’hôtel de la Marine. La cour de l’Intendant, coiffée d’une verrière, est le point de départ des parcours de visite à réaliser avec un casque connecté. Ce dernier interagit avec les installations numériques dans les salles, permettant de découvrir la vie du lieu au XVIIIe siècle ainsi que les faits marquants de son histoire : signature de l’acte d’abolition de l’esclavage, vol des bijoux de la Couronne… Jean-Marc SCHINDLER, Secrétaire perpétuel de l’Académie de Marine, nous a rejoint pour nous entretenir de la prestigieuse institution qu’il administre, crée en 1752, et des problématiques maritimes actuelles. – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – Pour en savoir plus ! Hôtel de la Marine (hotel-de-la-marine.paris) Pour toute information sur la visite du 13/12/2022 : Contact Amoma Section de Paris

L’exposition « les Raisins de Redouté » du 24 août au 4 septembre 2022, au Jardin du Luxembourg

L’Académie d’agriculture de France, le Sénat et les Editions Paulsen présentent pour la première fois au public, cette collection unique ! Récemment retrouvées dans les archives de l’Académie d’agriculture de France, ces aquarelles, peintes entre 1806 et 1811 par Pierre Joseph Redouté, « le Raphaël des fleurs », illustrent vingt cépages de la collection des vignes du jardin du Luxembourg. Initiée par Chaptal alors ministre de Bonaparte, cette collection unique visait à améliorer le vignoble et la qualité des vins français. Aujourd’hui, l’importance de nos terroirs viticoles nous permet d’apprécier le rôle visionnaire de cette initiative du début du XIXe siècle. Vingt planches exposées au pavillon Davioud sont complétées de panneaux rappelant cet épisode de la viticulture française. Cet ensemble présente l’importance du travail de Chaptal et de Redouté et montre son actualité criante, à l’heure où les viticulteurs s’interrogent sur le choix de cépages adaptés au réchauffement climatique. Elles ont une valeur patrimoniale inestimable et marquent une date hautement symbolique dans l’histoire de la viticulture française : les prémices de l’ampélographie. À l’heure du regain d’intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins de Redouté témoignent, en effet, de la diversité passée dans un pays où 95 % de la production vinicole reposent aujourd’hui sur 40 variétés. Un ouvrage, intitulé : « Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l’avenir de la vigne », a été publié aux éditions Paulsen, dans lequel les reproductions des planches sont accompagnées d’un texte explicatif de Jean-Michel Boursiquot, considéré comme le plus grand spécialiste actuel en ampélographie. L’ouvrage, disponible sur le lieu de l’exposition, a obtenu le Prix de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) 2022. L’exposition : Du mercredi 24 août au dimanche 4 septembre 2022, de 11h00 à 19h30, dans le Pavillon Davioud au Jardin du Luxembourg (entrée 55 bis, rue d’Assas – 75006 Paris). Entrée libre et gratuite Le public y sera accueilli tous les jours par des Académiciennes et des Académiciens avec qui il sera possible d’échanger.

Journée unique à Chantilly sur le thème du Cheval !

Chantilly, Cité du Cheval justement réputée et mondialement connue… Le mercredi 15 juin 2022, à Chantilly, une excursion avec des moments exceptionnels, et des lieux habituellement inaccessibles ouverts exclusivement pour l’AMOMA 75. Cette journée, baignée par un magnifique soleil, a commencé sur la célébrissime piste d’entrainement des Aigles – terrain d’entraînement pour toutes les écuries, géré par France Galop. En second lieu, le groupe a été accueilli dans la cour d’un des plus célèbre entraîneur de pur-sang – notamment un des entraîneurs de l’Aga Khan. La matinée s’est achevée par la visite du Potager des Princes, sous la conduite éclairée d’Yves Bienaimé, fondateur du Musée vivant du Cheval. Le déjeuner de qualité, sous les tonnelles du restaurant le Vertugadin, a permis à tous les participants de de cette belle journée de l’AMOMA 75 de se retrouver dans la plus grande des convivialités avant d’entamer les moments forts de l’après-midi. Une remarquable présentation de dressage équestre a ouvert le programme de cette seconde demi-journée. S’en est suivi un passage au Château-musée pour admirer quelques chefs d’œuvres qui y sont abrités. Cette passionnante journée s’est terminée par une compétition de polo qui n’était autre que la 1/2 finale de la Racing Cup ! Chantilly… en quelques mots…. Chantilly, c’est plus de 1000 hectares de forêt (69 % du territoire). Chantilly, c’est 2 400 chevaux pour 10 900 habitants Chantilly, c’est la ville princière où l’héritage du passé est architectural (le Château, les Grandes écuries), mais aussi artistique et culturel (les collections du Musée Condé, la porcelaine et la dentelle de Chantilly, gastronomique (le souvenir du Grand Vatel et la crème Chantilly), pédagogique et ludique (le Musée vivant du cheval, le Potager des Princes). Crédits photos : Pierre Del Porto, Amoma 75